This page is also available in / Cette page est également disponible en:
English (Anglais)
Native de Rivière-du-Loup, la soprano Carole-Anne Roussel remportait le 11 juin dernier le Prix d’Europe. Elle est d’ailleurs la première artiste lyrique à remporter le grand prix de ce concours depuis Marie-Danielle Parent en 1980. La bourse, d’une valeur de 25 000 $, a pour but de permettre aux lauréats de poursuivre leur formation à l’extérieur du Québec.
« C’était évident pour moi, en envoyant ma candidature, que mon but était de retourner en Belgique et terminer ma troisième année au sein de la Chapelle musicale Reine Elisabeth », dit Roussel.
Après avoir intégré le programme de formation sous la tutelle de José van Dam et Sophie Koch lors de la saison 2018-19, la diplômée du Conservatoire de musique de Québec s’est retrouvée, comme plusieurs artistes à l’étranger, contrainte de revenir chez elle sans savoir quand il serait possible pour elle de continuer ses activités musicales en Europe.
« Lors de ma première année à la Chapelle, j’ai énormément appris et grandi en tant que chanteuse et j’étais très déçue que cet apprentissage soit suspendu par la pandémie, explique-t-elle. C’était un peu la même situation l’année dernière, où je n’ai pu m’y rendre que pour un court séjour en raison de la situation sanitaire. Je compte profiter au maximum de ma dernière année de résidence. »
Roussel retournera en Belgique à l’automne après avoir repris le rôle de Leïla dans Les pêcheurs de perles, interprété cet été avec succès au Festival d’opéra de Québec, dans une tournée des Jeunesses Musicales Canada. Elle chantera A Midsummer Night’s Dream de Mendelssohn avec la Chambre de Bruxelles, deux programmes de concert intitulés Contes de papier et Vous avez dit comique ? à la Chapelle musicale Reine Elisabeth puis le Stabat Mater de Dvořák à l’abbaye de Cambre sous la direction de Bart van Reyn.
This page is also available in / Cette page est également disponible en:
English (Anglais)
