Saint-Lambert, le 15 avril 2018 – Les membres du conseil d’administration du Festival Classica ainsi que son directeur général et artistique, Marc Boucher, ont exprimé leur grande tristesse à l’annonce du décès du maestro Jean-Claude Malgoire et tiennent à présenter leurs condoléances à sa famille et à toute l’équipe de L’Atelier Lyrique de Tourcoing.
Grand habitué et ami du Festival Classica, le chef français avait dirigé à compter de 2012 de grandes œuvres sacrées dans le cadre du volet « opéra rare » du Festival : Requiem de Mozart/Neukomm (2012); Aben-Hamet de Théodore Dubois (2013); Les Muses d’Orphée de Jean-Philippe Rameau (2014); Christophe Colomb ou la découverte musicale du Nouveau Monde de Félicien David (2015); La Petite messe solennelle de Rossini (2016); Le paradis perdu de Théodore Dubois (2017).
Dans le cadre de l’édition 2018 du Festival, M. Malgoire s’apprêtait à diriger la somptueuse Messe du couronnement de Mozart et l’oratorio Christi Auferstehung (Résurrection du Christ) de Sigismund Neukomm, en première nord-américaine, récemment redécouverte dans les voûtes de la Bibliothèque Nationale de France. Le Festival Classica compte lui rendre hommage dans le cadre de ce concert qui se tiendra à l’Église Sainte-Famille de Boucherville, le mardi 5 juin 2018.
« Le « Roy de bonté » de la musique classique nous a quitté. J’ai eu le privilège de rencontrer Jean-Claude Malgoire en 2006 à Londres dans une production de Platée de Rameau pour le English Bach Festival. Pas une année ne s’est écoulée depuis sans que lui et sa chère Renée ne m’invitent à travailler avec eux à L’Atelier Lyrique de Tourcoing. Je venais de trouver une famille musicale unique au sein de laquelle le respect d’autrui, le partage et la bienveillance étaient les règles obligées de conduite. Un cas d’exception dans l’univers de la musique classique. Douze années de bonheur ! », a déclaré Marc Boucher.
« Jean-Claude aura marqué à jamais ma vie d’artiste lyrique mais aussi celle du directeur général et artistique que j’allais devenir. À chaque printemps, depuis six ans, il se joignait à nous pour partager, avec tous et sans distinction, son immense savoir, pour diriger les œuvres que nous débusquions, et bien sûr, manger quelques homards arrosés de Drappier zéro dosage. Le Festival Classica lui doit l’esprit qui l’anime. Il restera pour toujours, ma plus grande inspiration », a ajouté Marc Boucher.