Rentrée Danse 2021

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Septembre

La magistrale Louise Lecavalier ouvre la saison de la nouvelle Usine C avec le très exigeant Stations, un solo d’états physiques aux frontières de l’intime, brièvement présenté dans le cadre du FTA. Du grand Lecavalier. Du 17 au 25 septembre. www.usine-c.com

Dans Come a Bit Closer de Camille Lacelle-Wilsey, quatre corps nus et une musicienne s’ébattent dans un jardin chargé de nappes de plastique. Sur fond de dérèglements climatiques. Au Wilder, du 23 au 26 septembre. www.tangentedanse.ca

Sébastien Provencher propose une version inédite et adaptée pour 12 interprètes de l’œuvre Children of Chemistry qui s’inspire des ­stéréotypes féminins et masculins véhiculés dans la culture populaire. Présenté dans la vitrine de l’édifice 2-22, situé dans le Quartier des spectacles. Événement extérieur gratuit. Du 24 au 26 septembre. www.dansedanse.ca

Octobre

Caroline Laurin-Beaucage adapte son projet phare Habiter sa mémoire en marathon chorégraphique et invite huit femmes de ­générations différentes à se succéder, le temps de 24 heures de solo au sein d’un cube déposé sur l’Esplanade de la Place des Arts. Une archive vocale d’impressions vient compléter la performance. Événement extérieur gratuit. Du 1er au 3 octobre. www.dansedanse.ca

Interpellé par la pandémie, Sylvain Émard imagine des préludes à son spectacle-événement Rhapsodie, des jeux de corps qui utilisent les contraintes actuelles. Prélude #1 – Le Cercle et Prélude #2 – Le Carré sont portés par une vingtaine d’interprètes. Événements ­extérieurs gratuits. Les 2 et 3 octobre. www.dansedanse.ca

Raul Huaman se demande comment les cellules se transforment lors d’un trauma. Hoor et Mayar révèlent l’histoire d’une grand-mère au seuil de la mort et de sa petite-fille. Le double programme Cellule et Hanging sera présenté au Wilder. Du 2 au 5 octobre. www.tangentedanse.ca

Alexandra ‘Spicey’ Landé dirige huit danseurs de street dance et interroge notre responsabilité individuelle et collective dans La probabilité du néant. Au Théâtre Maisonneuve, du 5 au 9 octobre. www.dansedanse.ca

La Goddam voie lactée de Mélanie Demers est une messe païenne et contestataire marquée par le mouvement #MoiAussi. Avec Stacey Désilier, Brianna Lombardo, Chi Long, Léa Noblet Di Ziranaldi et la compositrice Frannie Holder. Un must. Du 6 au 9 octobre. www.agoradanse.com

L’Usine C consacre une rétrospective aux œuvres de Daina Ashbee dont le travail scrute la mémoire de la chair des peuples autochtones. Les pièces Unrelated (2014), Pour (2016) et When the ice melts, will we drink the water? (2016) sont complétées par la ­présentation en première canadienne du solo Laborious Song (2020). Du 19 au 24 octobre. www.usine-c.com

Librement inspirée du mythe de Perséphone, L’effritement des parades d’Alan Lake est une foisonnante odyssée symboliste. À la Cinquième Salle, du 19 au 23 octobre. www.dansedanse.ca

Originaire du Japon, motivée par son désir d’explorer son histoire personnelle influencée par la calligraphie, Shion Skye Carter présente Residuals (住み・墨). Jean-François Boisvenue transpose en ­mouvement ses épisodes de dépersonnalisation et de déréalisation dans Nyctophobieb. Le double programme sera présenté au Wilder du 23 au 26 octobre. www.tangentedanse.ca

Josiane Bernier et Nicolas Cantin se rencontrent dans Catapulte et mêlent performance et installation. Quand l’art se fait démonstration métaphorique. Les 25, 26 et 29 octobre. www.lachapelle.org

Qui mélange les ingrédients dans notre cuisine à rêves ? Selon Lina Cruz, ce sont les Morphs. Du 27 au 30 octobre. www.agoradanse.com

Novembre

Les BJM célébrent leur 50e anniversaire avec Vanishing mélodies, un tableau impressionniste chorégraphié par Anne Plamondon et Juliano Nunes, dans une mise en scène d’Eric Jean sur la musique de ­l’inimitable Patrick Watson, avec les 14 artistes-interprètes de la compagnie et une actrice. Au Théâtre Maisonneuve, du 2 au 6 novembre. www.dansedanse.ca

Dans Géante, Gabrielle Surprenant-Lacasse aborde son impression d’être gigantesque. Le Collectif Bregma présente Structures affectives, la démarche reposant sur la perméabilité des disciplines. Du 11 au 14 novembre. www.tangentedanse.ca

After the cause (extrait) de Rachelle Bourget explore les thèmes de la honte et de la déconstruction de la beauté. Accompagnée sur scène par la musicienne et chanteuse Moe Clark, Luz : Dentelle se veut un acte de guérison pour les femmes agressées, assassinées et disparues. Le double programme sera présenté au Wilder du 20 au 23 novembre. www.tangentedanse.ca

Avec Efer, les Israéliens Emily Gualtieri, David Albert-Toth et leurs sept interprètes explorent le thème de la perte et du pouvoir transformateur du deuil. À la Cinquième Salle, du 16 au 20 novembre www.dansedanse.ca

Mélanie Demers s’inspire des mystères d’Angélique Willkie pour Confession publique, un solo sur le secret en guise de rébellion contre l’étalage des réseaux sociaux. Avec la musique de Frannie Holder. Du 29 novembre au 4 décembre www.lachapelle.org

 

Décembre

Pour son troisième passage à Danse Danse, Ballet BC propose Ballet BC – Programme triple. Bedroom Folk, chorégraphié par Sharon Eyal et Gai Behar, un duo formé par la compagnie Batsheva Dance, est une œuvre intense et rythmée par les impulsions électroniques de la house music d’Ori Lichtik. Créé en 2016 pour le Nederlands Dans Theater par la reine de la danse-théâtre Crystal Pite, The Statement explore les ­obscures profondeurs de la nature humaine et s’amuse des jeux de ­pouvoir des conseils d’administration. Sur une nouvelle composition musicale d’Owen Belton. Garden de Medhi Walerski, le récent directeur artistique francophile des Ballet BC, est un bouquet de danses ­mélancoliques inspirées du Quintette en la mineur op. 14 de Camille Saint-Saëns. Au Théâtre Maisonneuve, du 1er au 4 décembre. www.dansedanse.ca

Julia B. Laperrière et Sébastien Provencher offrent et interprètent What will come, une allégorie sur l’obsession de la catégorisation. Du 2 au 5 décembre. www.tangentedanse.ca

Marie Chouinard retrouve Le sacre du printemps, une œuvre ­fondatrice, en harmonie avec sa propre gestuelle organique. Il faut absolument avoir vu ce Stravinski. Du 8 au 11 décembre.

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