HEC Montréal: virage international

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La gestion des arts est un domaine complexe qui connaît des changements importants depuis quelques années. C’est pourquoi HEC Montréal offre une panoplie de programmes afin de répondre aux besoins criants dans le secteur. Offerte depuis 2013, la maîtrise internationale en gestion des arts (MIGA), mise sur pied par François Colbert, professeur titulaire de marketing à HEC Montréal, est unique en son genre et propose une formation inédite. « Il existe beaucoup de maîtrises en management culturel partout dans le monde, mais aucun programme ne focalise sur l’international. Nous suivons le principe de base que pour offrir l’international, ça prend une expérience véritablement internationale », explique M. Colbert.

La MIGA est donc une maîtrise intensive, condensée en un an, qui s’adresse principalement à des étudiants de vingt-cinq à trente-cinq ans ayant une formation dans les arts et qui souhaitent orienter leur carrière vers la gestion internationale des arts. La cohorte actuelle compte treize étudiants internationaux. En partenariat avec la Southern Methodist University de Dallas et la SDA Boccini de Milan, les étudiants vivent une expérience internationale dans dix villes, réparties en six pays et quatre continents. Ainsi, leur parcours les mène à Dallas, Montréal, Bogotá, Mumbai, Delhi, Beijing et Milan, entre autres. Au cours de l’année que dure le programme, ils sont plongés dans des réalités de gestion différentes d’un pays à l’autre. « Rencontrer des gestionnaires de haut niveau dans plusieurs pays permet de découvrir diverses façons de faire. La réalité de gestion est complètement différente si on compare Dallas et Bogotá, par exemple. En Colombie et en Inde, ils découvrent des organisations qui utilisent véritablement l’art comme vecteur social, l’art pour sortir les gens de la pauvreté », souligne M. Colbert.

Tout au long de leur cheminement, les étudiants doivent faire preuve d’une grande ouverture et d’adaptabilité en expérimentant la vie de tournée. « Ça les rend sensibles à ce que les artistes peuvent vivre. Tant qu’on ne l’a pas vécu, on ne peut pas comprendre. Il faut être prêt à ça : le décalage horaire, les valises, les déplacements, la solitude, ce n’est pas facile. Malgré tous les bouleversements, il faut étudier et travailler », ajoute M. Colbert.

Le programme de maîtrise se termine par la remise d’un mini-mémoire sur un secteur des arts. « Lorsqu’ils terminent le programme, les étudiants nous disent que cette expérience a changé leurs vies. Ils font face à des réalités complètement différentes de la leur, sur le plan non seulement de l’éducation, mais aussi sanitaire ou alimentaire. Ils développent une cohésion de groupe à travers des moments forts et aussi parfois des moments plus difficiles. Ils sont prêts à être embauchés par des organisations artistiques et je suis fier de dire qu’ils montent les échelons très rapidement », conclut M. Colbert.

www.master-in-international-arts-management.com

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