Critique de disque. Vivaldi : Luce e ombra

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Vivaldi : Luce e ombra

Myriam Leblanc, soprano. Grégoire Jeay, flûte; Antoine Malette-Chénier, harpe triple baroque; Marie-Michel Beauparlant, violoncelle (Ensemble Mirabilia)

Analekta AN 2 9137

Durée : 60 min 47

Associé dans l’esprit du public à ses concertos animés, Vivaldi était tout aussi prolifique (et prévisible) en tant que compositeur vocal. Ce programme mettant en vedette la jeune soprano lyrique Myriam Leblanc mélange des numéros mélancoliques et rapides avec des entractes instrumentaux par un trio de flûte, violoncelle et harpe (la dernière en remplacement d’un clavecin et sonnant comme un luth). Le morceau d’ouverture, un air prolongé (« Gelido in ogni vena ») de l’opéra Il Farnace, évoque l’Hiver avec les sonorités superposées de l’introduction. La flûte régulière et implacable de Grégoire Jeay est presque un deuxième soliste dans la cantate All’ombra di sospetto. Leblanc a une voix pure et agile. Elle applique le vibrato avec parcimonie, même là où de longues suspensions pourraient avoir besoin d’un peu d’intensité et de soutien. On a l’impression parfois d’entendre un garçon soprano déverser de façon improbable des émotions adultes. Il s’agit néanmoins d’un programme agréable, enregistré étroitement en accord avec les forces modestes. Le livret comprend des textes complets, mais aucune note explicative.

Traduction par Jacqueline Vanasse

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