Kiran Ahluwalia : En quête de l’amour

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Je ne m’attendais pas à en faire une carrière, confie Kiran Ahluwalia, jointe par téléphone à New York. Je voulais juste consacrer une année de ma vie pour m’adonner à ma passion. J’avais peur de ce que me réserverait l’avenir en continuant de gravir un à un les échelons. »

Un voyage dans son Inde natale pour étudier la musique lui a confirmé qu’un an était trop peu et qu’elle voulait se livrer plus entièrement à sa passion.

Cette auteure-compositrice-interprète indo-canadienne a emménagé au Canada avec sa famille à l’âge de dix ans. Ayant amorcé sa formation musicale à cinq ans, elle n’a cessé depuis d’approfondir ses connaissances. Ses proches ont été l’élément moteur de sa vie.

Depuis ses débuts en 2000, Ahluwalia a enregistré sept albums et remporté deux prix Juno. Elle a ensuite composé la chanson Saat – « sept » en ourdou – pour décrier l’intolérance religieuse.

L’interprétation et l’enregistrement de Saat n’ont été qu’un tremplin. Le désir d’Ahluwalia d’aller plus loin l’a amenée à créer LOVEfest, un festival qui réunit la musique et la danse, toutes religions confondues. « Je voulais ouvrir la voie aux Canadiens », explique-t-elle. Ce printemps, elle présentera son spectacle LOVEfest, articulé autour de la démystification des religions sikhe et musulmane, à trois endroits en Ontario.

« Il est vraiment difficile d’accepter ce que vous ne comprenez pas », poursuit Ahluwalia. À la suite d’une série d’actes intolérants envers les sikhs un peu partout en Amérique du Nord, elle a voulu remettre en question la représentation de la religion comme source d’ennuis alors qu’elle devrait être perçue comme une source d’espoir. Ahluwalia considère le LOVEfest comme un forum d’échange et de discussion interreligieux et interculturel.

Il y aura une version réduite du LOVEfest à Montréal. Ahluwalia y partagera la scène avec l’auteure-compositrice-interprète algérienne Souad Massi. « Nous voulions vraiment présenter le spectacle à Montréal, ajoute Ahluwalia. Aussi, nous nous réjouissons à la perspective d’y accroître notre collaboration. »

En gestation pendant deux ans, le projet LOVEfest met en vedette Ahluwalia, Massi, Bhai Kabal Singh Group – un groupe qui ne s’est produit que dans des temples sikhs auparavant – et Yasser Darwish, un derviche égyptien.

Traduction par Lina Scarpellini

LOVEfest se déroule à Oakville le 12 avril, à Saint Catharines le 13 avril et à Toronto le 14 avril. Le spectacle est présenté à Montréal au Théâtre Outremont le 17 avril. Pour se procurer des billets, visitez le www.kiranmusic.com/concerts.

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